Les bonbons, ces délices colorés de toutes les couleurs (rose, vert, jaune…), de différentes formes (rondes, en forme d’animaux ou de fruits…), de différentes textures (moelleuses, gélifiées, rigides…) et aux saveurs exotiques sont consommés par les jeunes et moins jeunes depuis des siècles. Toujours présents durant les fêtes, pendant les moments de partage, ces petites confiseries à base de sucre sont aujourd’hui à la portée de tout le monde. Mais, l’était-il toujours ? Zoom sur l’histoire des bonbons, ses origines, ses évolutions et les innovations.
D’où viennent les bonbons ?
Une première découverte a eu lieu vers 600 av. J.-C., il s’agit du roseau qui produit du miel sans l’intervention des abeilles. Cette découverte a été précieusement gardée par les Perses, néanmoins, les Persans profitaient de ces délices produits par l’arbre. Il a fallu attendre l’époque d’Alexandre Le Grand vers le IVe siècle av. J.-C. pour apporter quelques-uns de ces plantes afin de les cultiver sur le bassin méditerranéen. La canne à sucre est alors exploitée pour produire d’irrésistibles confiseries. Les Romains et les Grecs en consommaient sans relâche avec des fruits, des noix ou des graines. Il s’agit ainsi des « bonbons anciens ».
La canne à sucre se répand en Europe au XIIe siècle, elle a été rapportée de l’Orient pendant les croisades de 1096. À cette époque, le sucre était considéré comme un produit de luxe réservé aux privilégiés comme les seigneurs, les aristocrates et les rois. Beaucoup s’enrichirent en commercialisant ce produit, qui d’ailleurs a été utilisé comme un remède soulageant les douleurs d’estomac et de poitrine. Pendant ce temps, les premiers fruits confits et confitures voient le jour. Cette confiserie est vendue très cher et est devenue la source d’enrichissement des apothicaires.
Vers la fin du XVIe siècle, le sucre est commercialisé en Europe. Les papes ont exploité le sucre quand ils se sont installés en Avignon, ils ont inventé de nombreuses recettes comme les pralines, les dragées, les nougats. Ces bonbons originaux appelés « épices de chambres » sont offerts aux convives après le repas pour les honorer. Divers types de friandises naissent également, les seigneurs les offrent à ses hôtes en signe de bienvenue, il s’agit de gingembre, d’amandes, de la cannelle, des graines, enveloppées dans du sucre.Un peu plus tard, dans les XIXes siècles,le sucre de betterave a été découvert, le commerce de sucre devient alors plus élargi et l’accès est rendu plus facile.